Hyundai, Toyota, Ford, Stellantis, Tesla, Renault… Les constructeurs se ruent sur les batteries lithium-fer-phosphate (LFP)
De nombreux constructeurs ont récemment fait part de leur intention d’équiper certains de leurs véhicules avec des batteries lithium-ion de type LFP (phosphates de fer lithié), aussi dites lithium-fer-phosphate. Stellantis et Renault y réfléchissent sérieusement. Moins chère mais également moins performante que l’alliage nickel-manganèse-cobalt (NMC), pourquoi cette électrochimie se démocratise-t-elle aujourd’hui ?
C’est le nouvel acronyme à la mode dans l’industrie automobile : LFP. Il désigne un type particulier de batterie lithium-ion, composé d’un alliage lithium-fer-phosphate. Ce choix électrochimique commence à sérieusement concurrencer la composition de référence sur le marché, le NMC (nickel-manganèse-cobalt, présents à la cathode en proportion différentes selon les performances souhaitées). Et au cours des prochaines années, la tendance pourrait s’accélérer. Après le précurseur Tesla, de nombreux constructeurs automobiles sont en train de franchir le pas et commencent à proposer des batteries LFP sur certains de leurs modèles, y compris en Europe où les chimies NMC étaient jusqu’à présent la seule option.
Après le coréen Hyundai en mars et l’américain Rivian en avril, le japonais Toyota a annoncé le 13 juin, la mise en service d’ici 2026 ou 2027 de nouvelles batteries LFP. Le premier constructeur mondial vise à développer grâce à cette technologie des «versions populaires» de ses véhicules. Il a par ailleurs déclaré qu’il visait une augmentation de 20% de l'autonomie et une réduction de 40% du coût par rapport aux batteries NMC qu’il commercialise actuellement. De son côté, Renault serait en pleine négociation avec son futur fournisseur Envision pour être fourni en batteries LFP, selon une information des Echos.
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