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Le président de la République et sept de ses ministres poursuivent ce 29 janvier leur déplacement en Turquie. Une opération séduction du monde économique turc, pour faire passer le volume des échanges commerciaux de 12,5 à 20 milliards d'euros en cinq ans.
Avec
\ 15h44
Mis à jour 29 Janv. 2014
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29 janvier 2014
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"En cinq ans, on peut y arriver", a scandé le 28 janvier le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, l'un des sept membres du gouvernement français à accompagner le président de la République pour cette visite d'Etat de deux jours en Turquie, évoquant des investissements croisés et des coopérations dans tous les domaines.
En 2013, la France était le 8e fournisseur de la Turquie avec 6,4 milliards d'euros d'exportations et son 6e client avec 5,9 milliards d'importations. Mais entre 2002 et 2012, la part française du marché turc a chuté de moitié, de 6,3% à 3,2%.
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Un recul que les socialistes au pouvoir attribuent à l'ancien président UMP Nicolas Sarkozy, dont le quinquennat a vu un net refroidissement avec la Turquie, un pays qui ne peut selon lui rejoindre l'Union européenne.
"Aujourd'hui, c'est la fin d'une période de glaciation entre nos deux pays et c'est une remise en marche mutuelle", a dit Arnaud Montebourg à des journalistes, affirmant que, sous Nicolas Sarkozy, l'ambassadeur de France avait "interdiction de rencontrer le moindre officiel".
Le ministre s'est notamment félicité des accords passés avec GDF Suez pour la construction d'une centrale nucléaire - via un consortium franco-japonais - et d'une centrale thermique.
Le patron de GDF Suez Gérard Mestrallet, qui était du voyage, voit lui aussi un lien "incontestable" entre économie et diplomatie.
"Les relations politiques entre la France et la Turquie ont été difficiles et obscurcies à un certain moment. Manifestement le climat se dégèle et cette visite présidentielle l'illustre. C'est bien meilleur pour l'avancement des contrats", a-t-il dit la presse le 27 janvier à Ankara.
"VENEZ INVESTIR EN FRANCE !"
Pays émergent dont la croissance a parfois dépassé les 9% ces dernières années, même si cette performance a été réduite de moitié l'an dernier et si la livre turque est en chute libre, la Turquie est devenue la 17e puissance économique du monde, a rappelé François Hollande devant des patrons turcs à Istanbul.
"Venez investir en France parce que nous avons aussi toutes les capacités pour vous accueillir, pour vous permettre de créer de la richesse, des emplois", a dit le président, qui a aussi rencontré des membres de l'organisation patronale Tusiad.
La classe moyenne turque, dont les revenus ont été multipliés par trois en dix ans, a d'énormes besoins en énergie et en infrastructures, des domaines où la France espère tirer son épingle du jeu.
François Hollande a rappelé à de multiples reprises pendant sa visite d'Etat les liens "historiques" qui unissent les deux pays depuis plus de cinq siècles.
Il s'est ainsi abstenu de prononcer le mot "génocide" lorsqu'il a évoqué les massacres d'Arméniens en 1905 - un terme rejeté par la Turquie mais utilisé par tous les partis en France - et n'a pas fait allusion à la répression de manifestations anti-gouvernementales de l'été dernier.
Le président a aussi appuyé la poursuite du processus entamé en 2005 en vue d'une éventuelle adhésion de la Turquie à l'UE, là où Nicolas Sarkozy considérait que ce pays ne fait géographiquement pas partie de l'Europe (voir ).
"Vous êtes dans l'Europe, vous n'êtes pas encore dans ce qu'on appelle l'Union européenne, mais vous êtes dans l'Europe", a dit François Hollande aux côtés de son homologue Abdullah Gül, sans toutefois se prononcer clairement pour l'adhésion.
(avec Reuters)
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