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"Florange se trouve dans une nouvelle dynamique", affirme le directeur général d'ArcelorMittal France
Suite à la visite de François Hollande lundi 24 novembre sur le site de Florange d’ArcelorMittal, Hervé Bourrier, le directeur général d'ArcelorMittal France, revient sur le schéma industriel du groupe. Pour lui, les grands sites du sidérurgiste redeviennent compétitifs.
L'Usine Nouvelle - Que vous inspire la visite de François Hollande sur le site d’ArcelorMittal à Florange lundi dernier ?
Hervé Bourrier - De mon point de vue, Florange est le symbole de la capacité de l’entreprise, après la fermeture des hauts-fourneaux, à mettre en œuvre un projet industriel cohérent et pérenne. La majeure partie des salariés des hauts-fourneaux ont retrouvé un emploi sur le site. Florange se trouve dans une nouvelle dynamique.
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Et je tiens à rappeler qu’en plus de l’automobile et de l’emballage, qui représentent respectivement 50% et 25% de la production à Florange, ce site possède une cokerie en activité qui alimente en partie le site de Dunkerque. Le niveau de production de l’Usibor, un acier résistant et léger dédié à l’automobile, a été doublé à 600 000 tonnes pour 2014. Un chiffre à comparer à la production totale du site, qui est de 2,5 millions de tonnes de coils à chaud.
Le schéma industriel du groupe en France permet-il à vos sites d’être performants ?
Nos trois grands sites, Dunkerque (Nord), Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Florange (Lorraine), ont amélioré leurs résultats d’exploitation. Les sites de Dunkerque et de Fos-sur-Mer fonctionnent à plus de 90% de leurs capacités de production. Le schéma industriel entre Dunkerque, Florange et Basse-Indre (Loire-Atlantique) est performant. Les brames de Dunkerque sont en partie acheminées jusqu’à Florange pour être laminées et transformées en bobine, pour produire notamment l’Usibor et pour fournir l’usine de production d’acier pour emballage de Basse-Indre.
Le budget de recherche du groupe vous permet-il de préparer l’avenir ?
A l’échelle du groupe, ce budget est d’environ 200 millions d’euros par an. Nous ne communiquons pas sur son niveau en France. Reste que le centre de recherche et développement de Maizières-Lès-Metz, tout proche de Florange, est très actif, tout comme celui de Montataire (Oise) spécialisé dans l’automobile.
Plus de 70 personnes ont été embauchés depuis un an sur le site de Maizières-les-Metz, sur un effectif total de 550 personnes. Nous y développons des aciers à haute valeur ajoutée ou bien encore des projets d’efficacité énergétique. Les travaux qui seront menés dans la future plateforme publique de recherches Metafensch sont complémentaires par rapport à notre recherche, nous ne serons pas en concurrence.
Qu’en est-il du projet de recherche LIS, qui a remplacé Ulcos ?
Ce programme de recherche en partenariat public/privé est en cours, avec notamment la participation d’Air Liquide. Deux axes de recherches ont été définis : la récupération des gaz de hauts-fourneaux ainsi que la valorisation du CO2. Les pilotes pourraient être installés sur les hauts-fourneaux de Dunkerque ou de Fos-sur-Mer voire ailleurs dans le groupe. Ce programme fait suite au projet Ulcos, qui concernait l’enfouissement du CO2 dans le sol, une technologie qui est loin d’être au point et pas viable économiquement.
Propos receuillis par Olivier James
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