Etudes : les filières courtes ont la cote en France
En France, 40% des 25-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur ont quitté le système d’éducation avec un diplôme de cycle court en poche. Contre 17% en moyenne dans les pays de l’OCDE, selon l’organisation qui publie son rapport annuel "Regards sur l’éducation".
D.R
Quel est l’état de l’éducation dans le monde ? C'est à cette question que tente de répondre l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) en publiant ce 24 novembre "Regards sur l’éducation" 2015: un ensemble de données sur la structure, le financement et les performances des systèmes d’éducation dans le monde (les 34 pays de l’OCDE, plus la Russie, le Brésil, l’Inde, etc.).
La note sur la France met en relief quelques spécificités du système français de l’enseignement supérieur. Les cycles courts du type IUT continuent de séduire les jeunes : 40% des 25-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur ont quitté le système d’éducation avec au plus un diplôme de cycle court en poche. Contre 17% en moyenne dans les pays de l’OCDE. Les sorties au niveau licence sont en revanche moins nombreuses en France qu’en moyenne dans l’OCDE.
un avantage salarial pas si fort en France
De même, l’avantage salarial procuré par une licence est moindre en France, par rapport à de nombreux pays. Le salaire d’un titulaire d’une licence est 36% supérieur à celui d’un bachelier, contre 57% en moyenne dans l’OCDE. En revanche, en France comme ailleurs, les titulaires de masters et doctorats sont au moins deux fois mieux payés que les bacheliers.
Concernant la proportion de doctorats, la France est dans la moyenne des pays de l’OCDE, mais se distingue par un fort taux (40%) de doctorants étrangers. Dans l’OCDE, la moyenne est de 24%.
Enfin, seuls 16% des établissements du supérieur ont dispensé des cours en anglais pendant l’année 2013-2014. En Europe non anglophone, les champions de l’enseignement en anglais sont la Finlande (83%), la Suède (81%) et les Pays-Bas (65%).
La note de l'OCDE sur la France
Etudes : les filières courtes ont la cote en France
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