[Entretien marketing] «Il faut aller dès aujourd’hui sur le métavers pour comprendre, apprendre et prendre une longueur d’avance sur sa concurrence», estime Olivier Laborde
Olivier Laborde est expert en innovation et digital dans un grand groupe de services financiers. Il est l’auteur avec Elodie Bussy de « Social commerce - réseaux sociaux, gaming et métavers : à vos marques, foncez !» (éditions Eyrolles). A l'occasion du One to One marketing digital, il a répondu à nos questions sur les promesses du métavers pour les marques B to C aussi bien que B to B.
L’Usine Nouvelle - Vous publiez « Social commerce - Réseaux sociaux Gaming et Métavers : à vos marques, foncez ! ». Pour Thomas Husson de Forrester Research, le buzz autour du métavers a fait long feu. Que lui répondez-vous ?
Olivier Laborde - Je ne suis pas certain que nous soyons complètement en désaccord lui et moi. Le métavers prendra du temps pour arriver à maturité. On peut faire un parallèle avec Internet en 1998 où le mail existait mais ni Google ni les réseaux sociaux n’étaient encore apparus. Cela n’a pas empêché les marques de s’y lancer à l’époque et pour certaines d’acquérir un avantage concurrentiel qu’elles ont durablement gardé.
Pour le métavers, je crois que c’est similaire. Aujourd’hui, certains groupes ou entreprises assument très bien de ne pas y être. D’autres y vont pour apprendre des nouveaux usages et nouvelles technos «en faisant», lorsque certaines disent ouvertement qu’elles y font de pures opérations de relations publiques, des coups de communication.
C’est pour cela qu’il faut aller sur le métavers dès aujourd’hui ?
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