Entre les grands groupes et les start-up «c’est lors du coup de foudre qu’il faut agir», prévient le consultant Lionel Aré
Directeur associé senior chez Boston Consulting Group, Lionel Aré a coécrit un rapport sur les rapprochements capitalistiques entre les start-up et les grands groupes qui vient d’être publié. Le consultant en finance insiste sur le travail à réaliser en amont de l’investissement alors qu’un nombre important d'opérations se soldent par un échec.
L’Usine Nouvelle. – De grands industriels disposent de leur propre fonds de capital-risque depuis une dizaine d’années, comme Suez depuis 2010 ou Air Liquide depuis 2013. Votre cabinet et le spécialiste des collaborations entre start-up et grands groupes RaiseLab viennent de publier un rapport sur le sujet. Pourquoi maintenant ?
Lionel Aré. – Tout d’abord, le Corporate venture capital (CVC) reste relativement récent. Sur la quarantaine de fonds de CVC français, 70% environ ont été créés dans les dix dernières années et certains très récemment, comme chez La Poste en 2021. La moitié de ces fonds appartient à des grands groupes industriels français. Airbus, Bouygues, EDF, L’Oréal, Safran et Pernod Ricard sont autant d’exemples qui ont alimenté notre étude. Beaucoup sont aussi portés par des entreprises de services financiers. Aujourd’hui, la plupart ont en tout cas eu l’occasion de parcourir un cycle, de la réalisation de l’investissement à l’accompagnement de la start-up.
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