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Pour Bertrand Rakoto, consultant et fondateur du cabinet D3 Intelligence, la Chine reste un marché plus qu’attractif pour l'industrie automobile, avec de la place pour de nouveaux acteurs, même si sa croissance se stabilise.
L'Usine Nouvelle - La Chine est-elle toujours un eldorado pour l'auto ?
Bertrand Rakoto - C’est toujours un marché très dynamique. Cette année, les prévisions atteignent 25 millions de véhicules vendus, contre 23 millions l’année dernière. En un an, le marché chinois progresse de l’équivalent du marché français, soit 2 millions de voitures.
VOS INDICES
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La Chine est donc le seul BRIC en bonne santé ?
Le Brésil connait une crise économique, la Russie une crise géopolitique. Quant à l’Inde, c'est un marché qui ne semble pas vouloir décoller au rythme espéré. Les Indiens restent attachés aux deux-roues, les infrastructures ne sont pas à la hauteur, et surtout la voiture n’a pas autant cette fonction de vecteur de statut social qu’elle peut avoir en Chine par exemple. Cependant, la croissance chinoise ralentit, ce n’est plus la croissance très forte enregistrée dans les années 2000.
Le marché chinois ne serait plus un marché de primo-accédants ?
Si, dans des régions plus rurales ou dans les petites villes, la voiture contribue à la croissance sociale des individus. Mais à Pékin ou Shanghai, un numerus clausus et un tirage au sort ont été mis en place pour avoir des plaques et donc circuler, car ces villes sont saturées.
Quels constructeurs profitent le plus de cette manne ?
General Motors et Volkswagen sont les leaders. Pour l’instant, les efforts du gouvernement chinois pour lancer des marques 100% locales ne semblent pas réellement menacer les grands groupes mondiaux. Ces derniers réfléchissent cependant à lancer une marque chinoise dans leur coentreprise avec un partenaire local, pour bénéficier des aides mises en place par les autorités pour le développement de marques domestiques.
Comment s’en sortent les Français ?
Ce sera dur pour Renault qui se lance seulement maintenant avec une production locale. Leur usine monte en cadence, ils doivent se faire connaitre et surtout développer le réseau. Il y a donc beaucoup de travail. PSA doit également poursuivre ses efforts, car malgré leurs bonnes performances actuelles, la Chine a longtemps été oubliée de leur stratégie. DS peut par exemple beaucoup progresser, PSA ne commercialise pas de grandes berlines. Mais DongFeng est un atout.
Quels modèles marchent bien en Chine ?
Le crossover semble être le modèle-phare du Salon de Shanghai : Citroën y présente par exemple son concept AirCross, Mercedes le GLC. C’est une tendance assez forte. Renault avec le Kadjar, qui sera produit également en Chine, joue une carte intéressante.
Des constructeurs sont-ils absents de Chine ?
Il n’y a pas vraiment de perdants sur un marché avec une telle croissance. Fiat est peut-être le seul constructeur à ne pas exploiter le potentiel de ce marché. Et si la Chine fait partie de la stratégie de Sergio Marchionne, elle est loin d’être une priorité.
Propos recueillis par Pauline Ducamp
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