Emploi, croissance... François Hollande veut cloner Thales !
5% de croissance sur les trois prochaines années, des embauches par milliers en 2016.... Si Thales était la France, François Hollande serait réélu haut la main.
Peut-on cloner Thales? C'est la question que s'est posée mi-amusé mi-sérieux François Hollande en visitant le site de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) du groupe de l'électronicien de Defense le 28 avril dernier. Et pour cause, avec d'autres industriels tricolores de ce calibre, la courbe du chômage serait vite inversée. Profitant de la venue présidentielle, Thales a annoncé 6 000 recrutements pour l'année 2016 dont 3 000 en France, et confirmé un objectif de croissance annuelle de 5% par an pour les trois prochaines années.
Apportant une première réponse, son hôte du jour, Patrice Caine a reconnu que le soutien constant de l'Etat était pour beaucoup dans les performances de son entreprise. "Nous sommes le premier bénéficiaire du crédit impôt recherche en France", a précisé le PDG. Soit plus de 150 millions d'euros l'an dernier pour une groupe qui investit de l'ordre de 2,5 milliards d'euros par an dans la recherche. Pas sûr toutefois que cela suffise aux 22 000 ingénieurs et chercheurs de l'entreprise forte de 15 000 brevets pour trouver la formule du clonage du succès avant 2017.
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