Deux ans après son lancement, le plan deeptech français revoit ses ambitions à la hausse
Le Covid n’aura pas eu la peau du plan deeptech. Au contraire, le programme lancé par Bpifrance en 2019 se révèle même en avance sur ses objectifs, dès lors revus à la hausse. Pour 2023, l'ambition est d'atteindre 2 milliards d'euros de financements directs et indirects dans les start-up de rupture technologique.
Après deux ans d’existence, dont une année bouleversée par le Covid-19, le plan deeptech tient bon. "Dans le fond, la crise n’a pas ralenti le plan, observe Paul-François Fournier, directeur exécutif innovation de Bpifrance, en conférence de presse. D’une certaine façon, elle l’a accéléré." Le bilan de l’année 2020 se révèle même, sur certains points, supérieur aux prévisions. "Nous sommes en avance d’un an", se félicite-t-il.
Lancé en janvier 2019, le plan deeptech est initialement doté de 2,5 milliards d’euros sur cinq ans et vise à atteindre la création chaque année de 500 start-up à haute densité technologique.
[...]Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.
SUR LE MÊME SUJET
- "Le mouvement 'deep tech' est une chance pour la France", selon Paul-François Fournier (Bpifrance)
- La moitié des jeunes chercheurs français sont disposés à créer une start-up deeptech
- Avec Horizon Europe, "nous construisons la Darpa européenne", affirme le DG Recherche et innovation de la Commission européenne
- [L'instant tech] Comment la tech va changer notre rapport aux ressources naturelles, selon le BCG
- L’industrie, premier secteur de la nouvelle promotion du Next 40 et French Tech 120