Derrière la création de start-up deeptech, un encadrement à revoir
Une étude menée par Bpifrance et PhD Talent, publiée le 15 juin, s’intéresse à l’encadrement des jeunes chercheurs vers l’entrepreneuriat. Défaillant, il souffre d’un manque de communication et d’outils adaptés.
L’idée de créer une start-up deeptech séduit les chercheurs. Mais qu’en est-il de leurs encadrants ? "Il existe un discours convenu selon lequel les chercheurs veulent créer leur entreprise mais ne sont pas encouragés par leur entourage", avance Pascale Ribon, directrice deeptech de Bpifrance. Ainsi, si près de la moitié des jeunes chercheurs (42,5%) disent envisager la création de start-up, seuls 20% se sentent encouragés à valoriser leurs travaux, que ce soit par leur établissement, école, collège doctoral ou responsable de thèse.
Une étude de Bpifrance et PhD Talent, publiée le 15 juin, s’intéresse ainsi à la vision de l’entrepreneuriat chez les encadrants des chercheurs. Résultat ? "Il y a une très bonne perception de l’entrepreneuriat des jeunes chercheurs, affirme la directrice. Par contre, les encadrants ne savent pas comment les aider, car ce sont avant tout des encadrants scientifiques." [...]
Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.