De la Chine à l’Europe, les Etats cherchent à reprendre la main sur les monnaies numériques
Le projet d’euro numérique gagne en consistance, avec le début officiel d’une phase d’étude de deux ans qui doit permettre aux entreprises de mieux s’approprier le sujet. A l'instar de récentes décisions en Chine, cette nouvelle étape illustre la volonté des Etats de se replacer dans la course à l'innovation sur les paiements.
Top départ pour la phase d’étude de l’euro numérique ! Ce vendredi 1er octobre marque le début officiel de cette période d’au moins deux ans qui associera de nombreux acteurs, dont les entreprises. Cette étape avait été annoncée mi-juillet par le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne.
Depuis 2020, le projet d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) pour la zone euro a pris une importance considérable, en réaction à la montée en puissance des cryptomonnaies comme le bitcoin et aux initiatives des géants du numérique, comme le stablecoin (cryptomonnaie devant être stable car adossée au dollar) de Facebook, le « diem » (ex-libra).
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