Les dispositifs électroniques flexibles offrent des possibilités intéressantes, comme l’intégration de capteurs à des matériaux souples. Mais les méthodes actuelles pour les fabriquer restent excessivement coûteuses. Des chercheurs de l’université de Caroline du Nord (États-Unis) planchent sur une technique à bas coût. Ils utilisent une technologie d’impression électro-hydrodynamique existante, normalement utilisée avec des encres fonctionnelles. À la place de l’encre, les chercheurs ont recours à des alliages de métaux à bas point de fusion, autour de 60 °C. « Il s’agit d’impression directe, il n’y a pas de gravure, ni de moule, ce qui rend le processus beaucoup plus simple », explique Jingyan Dong, l’un des chercheurs de l’équipe, dans un communiqué. Les chercheurs ont testé leur technique avec trois alliages sur quatre supports différents : du verre, du papier et deux polymères étirables. Sur ces derniers, le circuit continue de fonctionner, et ce, même lorsque le polymère est plié ou étiré. Les chercheurs ont également constaté qu’en cas de rupture, les circuits pouvaient se réparer avec un simple apport de chaleur.