Dans les Pays de la Loire, on met les avions au régime minceur
Pour alléger les appareils, Airbus, l’IRT Jules Verne, le Cetim et des PME nantaises cherchent à augmenter la part des matériaux composites, à des coûts et rythmes de production acceptables.
Un avion plus léger consomme moins. Avec cet axiome comme base de travail, les acteurs de la filière aéronautique des Pays de la Loire – Airbus, l’institut de recherche technologique (IRT) Jules Verne, le pôle EMC2, le Cetim et plusieurs PME régionales – essaie d’accroître la part des composites dans les avions. Ce qui ne sera possible qu’à condition de produire plus vite, donc moins cher.
"La production de pièces en composites reste artisanale, même si on avance dans l’automatisation", tempère Stéphane Cassereau, le directeur de l’IRT Jules Verne. Pour s’inscrire dans les futurs programmes aéronautiques, il faudra, selon lui, parfaire l’automatisation du placement des fibres et des renforts rigidifiant les pièces, mais aussi le dosage des quantités de matière au bon endroit, selon les épaisseurs voulues.
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