Dans la recherche, la collaboration franco-chinoise confrontée aux risques d’ingérence

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Si la Chine est devenue un partenaire scientifique incontournable, les risques d’intervention sont pointés du doigt. Le gouvernement français commence à renforcer les mécanismes de protection.

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Marion Garreau

30 Mars 2022 \ 08h00

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Marion Garreau

30 Mars 2022 \ 08h00

Dans la recherche, la collaboration franco-chinoise confrontée aux risques d’ingérence — CFOSAT, le premier satellite franco-chinois, a été lancé en 2018 pour étudier la surface océanique.

« Compte tenu de l’évolution des sciences, ne pas coopérer avec les Chinois serait une erreur. » Pour Paul Treguer, chercheur en océanographie à l’Université de Bretagne occidentale (UBO), la Chine est devenue un partenaire majeur. « Depuis l’an 2000, elle monte en force dans le domaine des sciences marines, avec un déploiement de moyens considérables, comme des navires scientifiques et des dispositifs satellitaires », souligne le fondateur de l’Institut universitaire européen de la mer (IUEM). Ce laboratoire de l’UBO, à Brest, compte trois partenaires chinois : l’Ocean university of China, à Qingdao, l’université normale de la Chine de l’Est, à Shanghai, et le second institut d’océanographie, à Hangzhou.

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