Daimler, Aerotec, Eos...Trois industriels allemands s’associent pour automatiser l’impression 3D
Le constructeur automobile Daimler, la filiale d’Airbus Premium Aerotec et le fabricant d’imprimantes 3D Eos ont annoncé leur partenariat mardi 19 avril. Ensemble, les trois entreprises allemandes espèrent faire passer l’impression 3D métallique au stade industriel.
Les signaux annonçant l’avènement de l’impression 3D industrielle se multiplient. La France avance ses pions. L’Allemagne aussi. Mercredi 19 avril, la filiale d’Airbus Premium Aerotec a annoncé un partenariat avec le fabricant d’imprimantes 3D Eos et le constructeur automobile Daimler afin de développer un système de production automatisé pour imprimer des pièces en grandes séries. Les trois entreprises ont investi "plusieurs millions d’euros" dans ce projet, indique le communiqué.
Le but de ce projet baptisé NextGenAM (pour "Next generation of additive manufacturing", soit "Fabrication additive de nouvelle génération") est de faire baisser les coûts de l'impression 3D et d’accélérer son adoption pour la production.
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Automatiser les post-process
Pour imprimer en masse, les trois entreprises allemandes vont chercher à automatiser certains procédés. En particulier les process pré- et post-impression, qui représentent "70% du coût total de la fabrication additive", souligne Premium Aerotec dans son communiqué. "La plupart du temps, ces procédés sont effectués manuellement", précise un porte-parole. L’entreprise connaît bien la fabrication additive, elle imprime des composants en titane pour Airbus depuis janvier 2016.
Les trois industriels commenceront en mai l’élaboration d’un système de fabrication additive automatisée au centre technologique de Premium Aerotec à Varel, en Allemagne. L’autre but du projet NextGenAM est de certifier les pièces en aluminium imprimées en 3D pour l’aéronautique. "Pour le moment, seul le titane est certifié", note le porte-parole de Premium Aerotec.
En France, le programme Sofia pour une impression 3D plus productive
En France, un projet similaire, baptisé Sofia, a vu le jour en novembre 2016. Il regroupe Addup, la joint-venture de Fives et Michelin, Safran, Aubert et Duval, Zodiac, mais aussi des organismes de recherche comme le CNRS et Centrale Supelec. Son but est d’améliorer la productivité des procédés d’impression 3D métallique et de développer de nouveaux matériaux.
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