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[Covid-19] Nouveau confinement, télétravail généralisé mais usines ouvertes… Le détail des annonces d’Emmanuel Macron
Ce 28 octobre, lors d’une nouvelle allocution télévisée, le président de la République a annoncé un nouveau tour de vis pour tenter d’endiguer la progression de l’épidémie de Covid-19. Un confinement est instauré, jusqu’au 1er décembre au moins, mais différent de celui de mars.
Plus de 3 000 patients en réanimation, soit 60 % des lits occupés, 19 000 hospitalisations, un nombre de cas qui grimpe dangereusement jour après jour… La deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 déferle sur la France, dans toutes les régions. Ce 28 octobre, Emmanuel Macron a annoncé des mesures restrictives drastiques pour tenter d’endiguer le phénomène. Il faut "donner un coup de frein brutal aux contaminations", a insisté le président de la République.
"Nous avons pris des mesures difficiles, indispensables, contestées, mais qui se révèlent insuffisantes pour endiguer une vague qui déferle sur toute l’Europe. Nous sommes submergés par l’accélération soudaine de l'épidémie, nous sommes tous surpris en Europe par l’évolution du virus", a-t-il déclaré. Quoi qu'il arrive, la France comptera 9 000 patients en réanimation courant novembre, selon le président. La deuxième vague sera sans doute "plus dure et plus meurtrière" que la première.
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Le confinement général, la seule option
Pas question de laisser circuler le virus pour atteindre une immunité collective (ce qui pourrait causer 400 000 décès), impossible de confiner seulement les plus âgés et les plus fragiles... Pour le président, la seule réponse immédiate est le retour d’un confinement dans toute la France. "Il faut retrouver le confinement qui a stoppé le virus", s’est-il résolu. Mais un confinement différent de celui de mars : si la majorité des commerces et lieux accueillant du public sera fermée, les écoles, collèges et lycées continueront d’accueillir les élèves, les établissements pour personnes âgées et maisons de retraite seront ouverts aux familles.
Mais surtout, les services publics et un certain nombre d’entreprises pourront rester ouverts. "L’activité continuera avec plus d’intensité : les usines, les exploitations agricoles, les activités de bâtiment et de travaux public continueront. L’économie ne doit ni s’arrêter, ni s’effondrer", a annoncé Emmanuel Macron. Le détail des secteurs concernés par ces dérogations sera communiqué dans les prochaines heures par le gouvernement.
Télétravail généralisé
Le télétravail sera généralisé "partout où c’est possible". Il sera possible de sortir de chez soi pour aller faire ses courses, se rendre à un rendez-vous médical, porter assistance à un proche fragile, avec une attestation, comme en mars. Les universités et établissements d’enseignement supérieur seront fermés mais les cours seront assurés à distance.
Le gouvernement prévoit d’accompagner les secteurs touchés par des fermetures administratives. "La réponse sera plus importante qu’en mars pour les petites entreprises fermées administrativement, avec la prise en charge jusqu’à 10 000 euros par mois de leur perte de chiffre d’affaires. Les salariés qui ne peuvent pas travailler continueront de bénéficier du chômage partiel et nous compléterons par des mesures de trésorerie pour les charges et les loyers des prochaines semaines", a assuré Emmanuel Macron. Un plan spécial sera mis en place pour les indépendants et les TPE-PME.
Un point doit être réalisé toutes les deux semaines pour faire évoluer les mesures. Mais le confinement généralisé, qui entrera en vigueur dans la nuit du 29 au 30 octobre à minuit, sera mis en place au moins jusqu'à début décembre.
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