Classement de Shanghai 2014 : 4 établissements français dans le top 100 des universités
Avec 21 établissements, dont 4 dans le top 100, la France occupe de nouveau la sixième place du classement de Shanghai des 500 meilleures institutions d'enseignement supérieur au monde. Ce palmarès 2014 confirme l'hégémonie des universités américaines et britanniques. "Ce classement n’est qu’une indication parmi d’autres, car les critères n’avantagent pas le système européen", a réagi la secrétaire d’Etat à l'Ensignement supérieur Geneviève Fioraso.
L'édition 2014 du classement de Shanghai confirme l'hégémonie des universités universités anglo-saxonnes. Les prestigieuses américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley arrivent une nouvelle fois en tête, suivis de Cambridge la britannique dans la liste des 500 meilleures universités au monde, publiée ce vendredi 15 août par l'université Jiaotong.
La Chine confirme sa progression grâce à la hausse du nombre de ses publications mondiales, avec 44 universités dans le top 500, se plaçant ainsi derrière les Etats-Unis (146 établissements), en tête, et devant l'Allemagne (39).
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Le top 3 français : Jussieu, Paris-Sud et Normal sup'
Avec 21 établissements, dont 4 dans le top 100, la France occupe la sixième place de ce palmarès. Une position stable par rapport au classement 2013. L'université Pierre et Marie Curie (Jussieu), classée 35e, est le premier établissement français (le classement complet des établissements français est à consulter en bas de l'article). Les autres classés dans le top 100 sont Paris-Sud Orsay (42e), l'Ecole normale supérieure (67e) et l'université de Strasbourg (95e).
Créé en 2003, le classement de Shanghaiprend en compte six critères pour distinguer les 17 000 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues scientifiques "Science" et "Nature".
Un classement à relativiser selon Geneviève Fioraso
"Ce classement n’est qu’une indication parmi d’autres car les critères n’avantagent pas le système européen", a réagi au micro d'Europe 1 la secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso.
"Ce sont des critères adaptés au système anglo-saxon, qui concernent les universités de recherche très sélectives. Or, les nôtres ne sont pas sélectives. Du coup, lors qu’on divise le nombre de médaille Fields ou de prix Nobel par le nombre d’étudiants et d’enseignants-chercheurs, on est fortement désavantagés", a-t-elle expliqué.
Autre élément à prendre en compte, le système français en recherche est scindé entre d'un côté les universités et de l'autre les organismes de recherche comme le CNRS, l'Inserm, qui n'entrent pas dans le classement.
"Ce qui compte ce sont les résultats obtenus ces derniers mois : l'exploit de la sonde Rosetta à plus de 400 millions de kilomètres de la Terre, la trajectoire réussie de l'ATV-5 vers la station spatiale internationale", a ajouté Geneviève Fioraso au lendemain de l'attribution d'une médaille Fields au franco-brésilien Artur Avila, directeur de recherche au CNRS et à la tête d'une unité de recherche à Paris Diderot.
Le classement des établissements français :
Classement de Shanghai 2014 : 4 établissements français dans le top 100 des universités
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