[Chronique éco] Le capitalisme est-il « woke » ?
Les conséquences du courant "woke" (les éveillés à toutes formes de discriminations) font débat dans la société. Le sujet a gagné le monde de l'entreprise via la lettre annuelle envoyée par le puissant patron de BlackRock aux dirigeants d'entreprises. Le capitalisme doit-il se mêler ou pas de "wokisme" ? Difficile de l'ignorer totalement en tous cas.
Le débat de société sur le «wokisme » a gagné le monde des affaires. Ce mouvement idéologique né aux Etats-Unis, qui développe une conscience extrême aux injustices subies par des minorités ethniques, sexuelles, sociales et à toutes formes de discriminations, fustige le racisme systémique, le patriarcat ou l’aveuglement sur la cause écologique. Il ne reste désormais plus à la porte des entreprises. Elles sont impliquées, à leur détriment en cas de manquement, avec des effets sur leur réputation ou éventuellement à leur bénéfice car certaines surfent sur ce courant via des stratégies publicitaires.
En début d’année, Larry Fink le patron de BlackRock dont la société gère 10 000 milliards de dollars d’investissement a mis les pieds dans le plat en affirmant dans sa traditionnelle lettre annuelle aux dirigeants que «le capitalisme n’est pas woke».
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