Après les attentats, le Medef engagé sur la sécurité mais aussi sur le maintien de l’activité
Anne-Sophie Bellaiche Sécurité , MedefPublié le
"Même pas peur" semble être le mot d’ordre du Medef qui veut soutenir les entreprises de manière pratique pour faire face au terrorisme qui sévit en France. Il a lancé trois groupes de travail pour les aider à exercer leur activité dans les meilleures conditions et un autre sur la réserve opérationnelle, en réponse à l’idée d’une garde nationale lancée par le président de la République, lors de la réunion du Congrès du 16 novembre.
Sommaire du dossier
- Sécurité : "une montée en température plus forte qu’après le 11 septembre", relate le président de Securitas
- Attentats : les informations sensibles sur les usines chimiques retirées des sites Internet
- Votre site chimique est-il bien protégé face au terrorisme ?
- Les chefs d’entreprise ont un rôle à jouer dans la sécurisation de leurs sites
- La sécurité dans les trains passe-t-elle par les portiques ?
- Comment la vie des entreprises s'organise après les attentats du 13 novembre
- Ce qui est prévu pour renforcer la sécurité dans les transports franciliens
- Les attentats fragilisent la reprise économique
- Après les attentats, le Medef engagé sur la sécurité mais aussi sur le maintien de l’activité
- Depuis cet été, industrie chimique et Etat font front commun contre le terrorisme
- Vidéo : après les attentats de Paris, la sécurité renforcée dans les aéroports
- Dans l’industrie chimique, mobilisation maximale suite aux attentats de Paris
- La vie reprend ses droits à Paris
- Pour lutter contre le terrorisme, faut-il interdire le chiffrement des données ?
Les entreprises citées
Pierre Gattaz - photo d'archive - Crédits : Pascal Guittet
"Nous ne serons pas paralysés par la peur. Nous sommes mobilisés pour aider les chefs d’entreprises", a déclaré Pierre Gattaz, au lendemain des attentats de Paris, le 17 novembre. Le président du Medef s’est montré déterminé pour "faire face", "redonner le moral aux chefs d’entreprises" et "les aider au quotidien".
Pour organiser la riposte face aux événements, le conseil exécutif de l'organisation patronale a immédiatement monté quatre groupes de travail .
Le premier porte sur les mesures de sécurité des entreprises avec pour objectif de fournir des conseils, en cohérence avec les instructions du gouvernement. Contrairement aux grandes entreprises et aux sites industriels sensibles, le Medef estime que les petites et moyennes entreprises peuvent se retrouver démunies sur le sujet.
Le deuxième groupe de travail s’intéressera à la gestion RH post-attentat, là encore l’idée est de donner des guidelines pour gérer les inquiétudes des salariés, les éventuelles tensions qui pourrait apparaître autour du fait religieux, mieux intégrer la diversité "C’est un vrai sujet de management, a estimé le président du Medef, un sujet compliqué sur lequel il ne faut pas faire n’importe quoi. Il ne faut pas se laisser aller à la colère, au conflit. L’entreprise doit être un lieu de cohésion sociale".
Le troisième groupe portera sur les secteurs économiques touchés par les attentats, en particulier le tourisme et le commerce. L’organisation patronale veut veiller à ce que le gouvernement ne prenne pas des mesures de sécurité trop radicales qui asphyxieraient l’économie à la veille des fêtes de Noël. "Il faut que la vie continue". Objectif : ne pas freiner la timide croissance que connaît le pays.
Enfin, rebondissant sur la volonté du Président de la République, affirmé hier lors du Congrès, de "mieux tirer parti des possibilités des réserves de la défense, encore insuffisamment exploitées dans notre pays", le Medef a monté un groupe sur la réserve opérationnelle. L’enjeu est de simplifier la mobilisation des réservistes en entreprise et de valoriser leur parcours.
Sur la déclaration du Président de la République de faire désormais "passer le pacte de sécurité devant le pacte de stabilité", Pierre Gattaz a déclaré que "s’il est nécessaire de renforcer notre sécurité, il ne faut surtout pas lâcher l’objectif d’optimiser les dépenses de la sphère publique". Pour lui, l’objectif de faire mieux avec moins reste d’actualité, et l’allocation de nouveaux moyens à la défense ne devrait pas changer l’ambition de faire baisser les dépenses publiques de 50 % à horizon 2022.
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