A Bruxelles, l’Union européenne cherche à dessiner son futur industriel
Miser sur des fonds existants ou ouvrir la voie à des nouveaux financements ? C’est la vaste question sur laquelle se sont penchés les chefs d’Etat et de gouvernement européens réunis à Bruxelles le 9 février dans l’espoir de redresser la compétitivité du Vieux continent.
«Face à la nouvelle réalité géopolitique, l'Union européenne (UE) agira avec détermination pour assurer sa compétitivité et sa prospérité à long terme ainsi que son rôle sur la scène mondiale.» Dans ses conclusions du jeudi 9 février, le Conseil européen ne mâche pas ses mots. Le choix des termes employés en dit long sur le niveau d’inquiétude des 27 chefs d’Etat et de gouvernement : ils craignent pour leurs industries alors que la menace chinoise pèse de plus en plus lourd sur l’Europe et que les Etats-Unis, par le biais de l’Inflation reduction act (IRA), entendent inonder leurs entreprises d’aides et autres subventions pour faciliter la transition verte - quitte à fausser le jeu de la concurrence mondiale.
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