20 milliards de fonds propres… quoi qu’il en coûte à l’Etat
Pour que le privé injecte 20 milliards d'euros dans les fonds propres des entreprises fragilisées par la crise, le gouvernement a décidé d'accorder sa garantie au delà de ce qui était prévu dans le plan de relance. En septembre le gouvernement envisageait un montant de garantie de 3 milliards pour réduire le risque des fonds d'investissements et des opérateurs bancaires sur des prêts participatifs et des obligations.
Bruno Le Maire a précisé ce 19 octobre la stratégie de l’Etat pour soutenir les fonds propres des entreprises. Car si les prêts garantis ont joué leur rôle pour préserver les trésoreries au plus fort de la crise, le ministre de l’Economie estime que "la hausse de la dette va affaiblir la capacité de développement des entreprises". L’idée est donc d’apporter aux PME et ETI des financements longs, d’une maturité supérieure à sept ans, via des obligations ou des prêts participatifs qui jouent le rôle de quasi fonds propres sans entraîner de modification de l’actionnariat et la gouvernance.
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