Patronat et syndicats de la métallurgie ont terminé un chantier qui les a occupés plus d’un an : la remise à plat des classifications professionnelles. Une étape cruciale pour 1,35 million de salariés et pour une branche qui cherche à attirer les nouvelles générations. Un accord a été trouvé par quatre syndicats (sans la CGT) et l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) pour un nouveau référentiel des postes, auquel seront reliés les minima salariaux. Une seule grille de référence, contre quatre actuellement, sera valable pour les ouvriers, les techniciens, les cadres… Chaque emploi réellement occupé par un salarié sera « coté » par son employeur, le poste étant évalué selon six critères (connaissances, autonomie, encadrement…), notés de 1 à 10. Simplifié, transparent car le salarié échangera avec son employeur sur la définition de son poste, le nouveau dispositif met fin au lien entre diplômes et classement et aux progressions automatiques de carrière. La CGT, premier syndicat de la branche, regrette « un classement du poste de travail au détriment des individus ».