Depuis le rebranding de Facebook devenu Meta, le mot « métavers » n’a jamais été autant à la mode. Conséquence : le terme est souvent utilisé de manière dénaturée. Qu’est-ce que vraiment le métavers ? Par définition, il s’agit d’une superposition d’un monde virtuel ou augmenté à un monde réel. Dans lequel chaque objet virtuel dispose d’une valeur réelle.
Le metavers peut-il se passer de crypto-monnaies ?
Un objet virtuel qui dispose d’une valeur ? Cela n’est pas chose nouvelle : nombreux sont les jeux-vidéo à disposer de « stores » permettant de réaliser de tels achats. Mais la vraie singularité du métavers est d’intégrer dans les mondes digitaux des objets virtuels uniques (et donc collectionnables) dont l’existence peut se faire y compris hors de son écosystème. Modélisés technologiquement par des NFTs, ces objets virtuels sont des jetons non fongibles structurés sur la technologie blockchain.
Mais peu importe la technologie ! Ce qui compte c’est l’adoption et donc les applications. Et il n’y aura jamais d’adoption tant que les dispositifs permettant l’usage resteront complexes : la force de la technologie ne se démontre jamais que lorsqu’elle devient invisible. La preuve : vous ne vous réfléchissez pas à la technologie derrière chaque page web lorsque vous surfez sur internet.
Cela dit, par définition, il n’y a pas de métavers sans NFTs et donc sans blockchain. Développer des activités dans le métavers implique donc un certain nombre de prérequis pour les entreprises, afin de limiter les risques.
Comment se déployer dans le metavers sans risque ?
Aujourd’hui, le vrai métavers n’existe pas. Derrière le « buzzword », la réalité reste encore très décevante et les premiers essais ne sont encore que des prototypes très imparfaits. Et pour cause : le métavers ne peut pas exister tant que son infrastructure ne se sera pas déployée. Cette infrastructure, c’est celle de la crypto-économie.
Sur l’année passée, 8% des Français ont franchis le pas et acheté des cryptoactifs. L’année prochaine ce sont 30% d’entre eux qui pourraient suivre. Ces chiffres, publiés par l’association regroupant les principaux acteurs français de l’écosystème des cryptoactifs (ADAN) montrent que l’adoption est en marche à une vitesse inédite
Développer des activités dans ce qui sera vraiment demain le métavers implique avant toute chose l’achat d’espaces. Des achats qui impliquent de pouvoir stocker ces biens numériques (les NFTs), autrement dit de disposer de wallets. La chose peut sembler simple mais elle ne l’est pas car à partir du moment où une entreprise « manipule » des crypto-actifs, de nombreuses questions surgissent : fiscales, compliance, juridique… Pour pouvoir vraiment se lancer demain dans le métavers, c’est donc le web 3.0 tout entier qu’il faudra épouser. Alors, pour ne pas rater la marche et préserver demain votre souveraineté numérique, apprivoisez dès à présent les technologies de l’internet de la valeur. Et préparez votre écosystème à la révolution qui s’annonce.