Xavier Niel défend le réseau Free Mobile
"Free s'est créé sur l'idée qu'un nouveau flux arriverait dans les foyers, l'Internet, et qu'il serait aussi vital et nécessaire que l'électricité ou l'eau". Xavier Niel, égal à lui-même, a riposté aux reproches formulés contre son offre mobile dévoilée il y a quelques jours.
"Tous les moyens sont bons pour discréditer le petit nouveau", explique le patron de Free, citant Le Canard Enchaîné du 25 janvier. Les concurrents inventent des choses, avance-t-il expliquant qu’ils ne "peuvent pas dire aux Français qu’ils ont fait des bêtises pendant des années et qu’ils ont profité de la situation".
Sur la couverture de son réseau, Xavier est donc très clair. L’Arcep l’a vérifié, explique-t-il. "Mais ils donnent de l’argent aux huissiers pour qu’ils aillent vérifier, j’en suis ravi". "Le réseau Free fonctionne", martèle-t-il un peu plus tard.
Mais il admet tout de même que les nouveaux abonnés Free rencontrent quelques problèmes. "On a été débordés dès le premier jour et on n’a pas pu répondre aux 3 ou 4 millions de demandes de renseignement".
Concernant la portabilité, Xavier Niel le concède également : Free rencontre de nombreuses difficultés. Il passe par un organisme, un groupement d’intérêt économique (GIE) qui ne tient pas la cadence pour répondre à la demande. Une lenteur à laquelle le dirigeant de Free trouve une explication dans la forme même du GIE. "Stéphane Richard (PDG de France Télécom) disait qu'il avait récupéré des abonnés de chez nous, c'est facile quand on est des deux côtés du manche", a-t-il argué, invoquant son "petit côté paranoïaque".
Puis, par souci de transparence, Xavier Niel dévoile le montant de son salaire : "il est de 173 000 euros bruts annuels". Une preuve de plus que Free est géré de manière rationnelle : "Plus de 78 % du capital est détenu par les gens qui y travaillent", a-t-il assuré. Et d’ajouter que 36% du chiffre d’affaires est réinvesti, "soit la totalité de notre cash".
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