WPD Offshore conteste l’attribution à GDF Suez du champ éolien de Noirmoutier
Candidat malheureux avec EDF Energies Nouvelles et Alstom au deuxième appel d’offres français pour l’éolien offshore, WPD Offshore France a déposé ce vendredi 16 mai un référé devant le tribunal administratif pour en contester le résultat.
Le "rééquilibrage" de Ségolène Royal passe mal. La ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’Energie avait présenté le 7 mai dernier l’attribution des deux champs éoliens offshore du deuxième appel d’offres français au consortium mené par GDF Suez comme une façon de répartir équitablement les projets. Trois champs sur les quatre du premier appel d’offres avaient en effet été remportés par le consortium d’EDF Energies Nouvelles, qui s’est retrouvé être le grand perdant de ce deuxième round.
"Notation faussée"
Associé à EDF EN dans les deux compétitions, le développeur de projets WPD Offshore France conteste les résultats du deuxième appel d’offres et a déposé un référé devant le tribunal administratif. WPD pointe l’attribution du projet de Noirmoutier au consortium de GDF Suez, qui aurait choisi des fondations d’éoliennes incompatibles avec le site. A la clé, "une sous-évaluation très significative du coût global du projet, ce qui fausse donc la notation de plusieurs critères de l’appel d’offres". Ségolène Royal avait précisé qu’elle avait choisi de suivre les recommandations de la Commission de régulation de l’énergie - qui avait classé GDF Suez en tête pour les deux champs - notamment pour éviter les contestations juridiques. C’est raté !
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Manuel Moragues
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Tous les champs sont obligatoires
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