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Williams prévoit un second vapocraqueur à Geismar
Le groupe énergétique américain songe à construire un second vapocraqueur sur son complexe pétrochimique de Geismar, en Louisiane (États-Unis), a révélé Alan Armstrong, président et p-dg de Williams Companies lors d'une conférence à des analystes financiers liée aux résultats du premier trimestre.
Le projet devrait être présenté plus en profondeur très prochainement. Pour l'heure, ni le montant des investissements envisagés ni le calendrier n'ont été divulgués, encore moins les capacités potentielles. Alan Armstrong s'est contenté d'évoquer un « nouveau » et « grand » vapocraqueur à construire. Le projet, baptisé Geismar 2 comporterait aussi des unités de dérivés en aval. Pour ces dérivés, Williams envisage de constituer une « coentreprise avec peut-être un, au mieux deux, partenaires », a affirmé Alan Armstrong. La nécessité de construire un second vapocraqueur serait aussi liée au fait que le groupe a déjà renforcé au maximum les capacités de celui en service. Actuellement, le vapocraqueur existant est toujours à l'arrêt suite à l'explosion en juin 2013 d'une unité de fractionnement de propylène sur le site et en raison de la finalisation des opérations de dégoulottage. Ce projet de renforcement capacitaire en cours, devrait permettre à Williams de porter ses capacités actuelles d'éthylène de près de 600 000 à plus de 880 000 tonnes par an à Geismar. Le redémarrage intégral du complexe est programmé pour juin prochain.
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