Williams évalue les dégâts à Geismar
Sur son site sinistré de Geismar, en Louisiane (États-Unis), suite à la dramatique explosion qui a causé la mort de deux salariés, le 13 juin, le groupe n'a pas encore déterminé les causes de l'accident, ni les réels dégâts. L'enquête a pour l'heure juste permis de confirmer que l'explosion a bien eu lieu dans l'unité de fractionnement de propylène. Williams a déjà établi une liste de réparations à envisager. Les tuyaux, les échangeurs de chaleur et les rebouilleurs à proximité directe de l'unité de fractionnement ont été sérieusement endommagés et devront être remplacés. Comme plusieurs portions de câblage électrique à proximité et les structures de soutien d'une portion de 15 m de porte tuyaux, abritant notamment des systèmes d'apport de vapeur et des systèmes de vaporisation pour l'apport d'éthane par pipeline. Les équipes du groupe sur place travaillent à la planification des réparations et sur l'extension des capacités, de près de 270 000 tonnes par an d'éthylène, qui était envisagée avant l'accident. En attendant, le complexe est maintenu à l'arrêt, et les projets d'extension sont en suspend. Williams a indiqué qu'il ne recensait plus aucun de ses salariés hospitalisés. Un sous-traitant était toutefois toujours en observation la semaine dernière