Western Digital obtient l'accès aux bases de données de Toshiba

Toshiba, en difficulté, cherche à vendre rapidement sa division de semi-conducteurs et Western Digital, qui exploite avec lui une importante usine de mémoires au Japon, fait partie des candidats en lice.

La décision du tribunal de San Francisco est provisoire et une nouvelle audience est programmée pour le 28 juillet.

Western Digital a par ailleurs demandé une injonction visant à empêcher la vente de la division sans son consentement et une audience sur ce point est prévue vendredi.

"Nous saluons la décision du tribunal, qui selon nous valide notre position", a déclaré le groupe américain dans un communiqué mardi.

Toshiba n'a pas donné suite dans l'immédiat à une demande de commentaire.

Western Digital estime que Toshiba a enfreint les contrats de coentreprise en voulant céder sa division de puces évaluée à 2.000 milliards de yens (15,3 milliards d'euros).

Toshiba a désigné le 21 juin un consortium emmené par le gouvernement japonais et le fonds d'investissement américain Bain Capital comme acquéreur privilégié, au grand dam de Western Digital.

Une semaine plus tard, le groupe japonais a dit avoir repoussé la date envisagée pour la vente et a annoncé avoir lancé à son tour une action en justice contre Western Digital.

(Stephen Nellis à San Francisco, Véronique Tison pour le service français)