Washington change de ton face à l'Inde et la Chine

« Le monde a changé, et pour beaucoup ce changement a été douloureux », a déclaré Barack Obama dans son discours sur l'état de l'Union.

26 Janv. 2011 \ 17:48

1 min. de lecture

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26 Janv. 2011 \ 17:48

Washington change de ton face à l'Inde et la Chine

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Dans son discours sur l'état de l'Union prononcé devant le Congrès, mardi soir, Barack Obama est formel. Aujourd'hui, 15 millions d'Américains recherchent un emploi, et presque autant travaillent à temps partiel. L'enjeu est de voir « les nouveaux emplois et les nouvelles industries s'enraciner dans ce pays, et pas ailleurs ». En une phrase, le ton est donné. Il met l’accent sur la compétitivité américaine face à la montée de nouvelles puissances industrielles comme l'Inde et la Chine. Ce mardi, Washington a d’ailleurs mis fin aux restrictions d’exportations vers l’Inde.

En particulier, le discours prononcé hier n’a certainement pas plu aux majors pétrolières. Pour réduire le déficit public américain (12,3% du PIB en 2009) de 3% d’ici 2013, Barack Obama a son idée. Il a tout simplement demandé au Congrès d’éliminer « les milliards de dollars de cadeaux qui sont fait aux groupes pétroliers », précisant que « plutôt que de subventionner l’énergie du passé, investir dans celle de demain » est nécessaire. En 2011, la guerre technologique d'Obama est celle des énergies vertes. Il avance une proposition ambitieuse : atteindre 80% d'énergies propres en 2035.

Enfin, Le président américain a exprimé sa solidarité avec la Tunisie, dont il a flatté la volonté "puissante" du peuple face à "l’étreinte d’un dictateur".

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