Wall Street ouvre en hausse après la BCE
Avec
\ 15h54
Avec
L'indice Dow Jones gagnait 50,58 points, soit 0,30%, à 17.050,94 après 10 minutes de cotations. Le Standard & Poor's 500, plus large, progressait de 0,37% à 1.996,56 et le Nasdaq Composite prenait 0,58% à 4.701,26.
La BCE a ramené, comme attendu, le taux de sa facilité de dépôt à -0,4% contre -0,3%, mais elle a aussi abaissé son taux de refinancement à zéro, une première, contre 0,05% et réduit son taux de prêt marginal de 0,3% à 0,25%. Elle a en outre porté de 60 à 80 milliards d'euros le montant de ses achats mensuels sur les marchés financiers.
Même si Mario Draghi, le président de la BCE, a par la suite déclaré que cette dernière ne prévoyait pas a priori de réduire à nouveau ses taux, les décisions de l'institut de Francfort ont fait grimper les Bourses européennes et entraîné Wall Street vers le haut.
Les marchés actions américains, qui évoluent parallèlement au cours du pétrole depuis plusieurs semaines, sont néanmoins freinés par le repli du brut.
Ce recul, de plus de 2% pour le brut léger américain, s'est amplifié quelques minutes avant l'ouverture de Wall Street lorsque Reuters a rapporté qu'une réunion envisagée entre grands producteurs sur un gel coordonné des niveaux de production n'aurait probablement pas lieu le 20 mars en raison des incertitudes relatives à la participation de l'Iran.
L'énergie (-1,16%) est ainsi le seul des 10 grands secteurs du S&P à évoluer dans le rouge dans les premiers échanges.
Les investisseurs ont aussi appris une heure avant l'ouverture que les inscriptions hebdomadaires au chômage avaient diminué davantage que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis pour tomber à leur plus bas niveau depuis octobre dernier.
Aux valeurs, Dollar General bondit de 7,50% à 80,85 dollars, plus forte hausse du S&P. Le distributeur à bas coût a publié des ventes et un bénéfice supérieurs aux attentes au titre du quatrième trimestre et prédit une croissance de son chiffre d'affaires à périmètre comparable comprise dans une fourchette de 2% à 4% cette année. Les analystes attendaient en moyenne 2,8%.
(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)