Wall Street ouvre en baisse
NEW YORK (Reuters) - Wall Street ouvre en très léger recul mardi alors qu'un accord sur le budget et sur le relèvement du plafond de la dette semble encore loin, même si républicains et démocrates montrent quelques signes d'ouverture pour tenter de sortir de l'impasse.
L'indice Dow Jones perd 0,15% à 14.913,95 points dans les premiers échanges. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,12% à 1.674,16 points et le Nasdaq Composite cède 0,05% à 3.768,338 points.
Alors que la fermeture partielle des services fédéraux américains est dans sa deuxième semaine et que le Congrès n'a plus que neuf jours pour relever le plafond de la dette, Barack Obama a fait savoir qu'il soutenait une proposition de loi visant à relever ce plafond pour un an.
Parallèlement, un sénateur républicain spécialiste des questions budgétaires, Rob Portman, s'efforce de mettre au point un plan global de sortie de crise tenant compte des exigences des uns et des autres, permettant un financement de l'Etat fédéral pour une année pleine.
"Il ne fait aucun doute que l'inquiétude monte sur le marché devant l'impasse (des négociations) et dans la crainte que l'impensable puisse avoir lieu", dit Peter Cardillo, économiste de marché chez Rockwell Global Capital à New York.
"La tendance sous-jacente du marché suggère que le malaise prend de l'ampleur mais certainement pas au point de menacer de déclencher un mouvement de panique."
Le "shutdown" des services fédéraux a donné lieu à une série d'études concernant son impact économique, tout en reportant la publication de certains indicateurs de conjoncture.
Dans ce contexte, les investisseurs sont d'autant plus enclins à concentrer leur attention sur la saison des résultats qui démarre a peine, avec Alcoa et Yum Brands, maison mère de la chaîne de restaurants KFC, après la clôture.
Aux valeurs, Jamba chute de plus de 21%. La chaîne de magasins de smoothies a fait état d'une baisse de 3,4% de ses ventes à périmètre comparable sur le trimestre en cours, conséquence d'un ralentissement des dépenses des ménages.
Chuck Mikolajczak, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison