Wall Street finit en ordre dispersé avec l'ombre d'Omicron

L'indice Dow Jones a gagné 0,26%, ou 95,83 points, à 36.398,21 points.

Le S&P-500, plus large, a perdu 4,84 points, soit 0,10%, à 4.786,35 points.

Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 89,54 points (0,56%) à 15.781,72 points.

Plusieurs milliers de vols ont été annulés pendant le week-end de Noël aux Etats-Unis, où le variant Omicron est rapidement devenu majoritaire et a provoqué une flambée des contaminations, particulièrement à New York. Apple a annoncé la fermeture de ses boutiques dans la "Grosse Pomme" du fait de la situation sanitaire.

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont toutefois décidé lundi de réduire, à cinq jours contre dix auparavant, la durée d'isolement des Américains contaminés par le COVID-19 mais n'en présentant pas de symptômes.

Cette décision est intervenue après l'autorisation accordée la semaine dernière par le régulateur américain du médicament à l'utilisation en urgence de deux traitements par voie orale contre le COVID-19 développés par Pfizer et par Merck.

Elle a permis d'atténuer les craintes des investisseurs sur la situation sanitaire, alors que les principaux indices de Wall Street restaient sur quatre journées consécutives dans le vert avant la séance de ce mardi.

"C'est une semaine raccourcie par les fêtes, donc les mouvements quotidiens devraient être accentués du fait de volumes relativement faibles", a commenté Sam Stovall, stratégiste en chef chez CFRA Research, à New York.

Parmi les onze secteurs majeurs du S&P-500, sept ont progressé. Les technologies et les services de communication ont enregistré les baisses les plus importantes.

Côté valeurs, Boeing a fini en hausse de 1,46% après que l'Indonésie a levé l'interdiction de vol du 737 MAX en vigueur depuis trois ans et l'accident meurtrier d'un appareil de ce modèle.

(version française Jean Terzian)