La course à la voiture autonome est bel est bien lancée. Seulement deux jours après Ford, c’est au tour de Volvo de se mettre en ordre de bataille pour proposer un véhicule sans chauffeur. Pourtant, les deux constructeurs n’ont pas la même stratégie. Alors que l’américain comptera sur son centre de recherche californien de la Silicon Valley, le suédois a choisi de s’associer à Uber, le leader du service de voiturage américain.
Deux développements distincts…
Déjà sur les rangs, Uber a d’ores et déjà développé ses propres technologies de conduite autonome. En mai, l’entreprise de VTC avait même arpenté les rues de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Chose étrange, la voiture utilisée pour ce test n’était pas une Volvo, mais une Ford.
Pendant ce temps, Volvo annonçait à la même période qu’il organiserait au début 2017, le plus grand test de véhicule autonome du Royaume-Uni. Ces essais seraient effectués parallèlement à ceux de Göteborg en Suède. En 2018, les véhicules semi-autonomes laisseront place à des modèles totalement autonomes.
…Une seule voiture autonome
Selon les termes du contrat signé entre les deux entités, leurs avancées respectives, quel que soit leur niveau, seront mises en commun à l’intérieur d’un véhicule. La future voiture sera basée sur l’architecture modulaire SPA. Cette base entièrement modulable a servi au développement de véhicules tels que le SUV XC90, la berline S90 ou encore le break V90.
La conceptualisation du futur véhicule autonome est très proche du Volvo XC90. (Crédits - Volvo)
Pour sceller leur accord, Volvo et Uber investissent 300 millions d’euros dans leur partenariat. "Volvo est l’un des constructeurs les plus progressistes et contemporain au monde", a déclaré le président de la marque Hakan Samuelsson, dans un communiqué. "Nous sommes très fier d’être un partenaire de choix pour Uber. Cette alliance place Volvo au cœur de l’actuelle révolution technologique de l’industrie automobile."
Pierre Monnier