Volkswagen revient sur sa décision de ne pas négocier pour régler le "Dieselgate" en Allemagne
Le géant de l'automobile Volkswagen a indiqué le 2 janvier être en discussion avec la fédération des associations allemandes de consommateurs, VZBV, pour trouver un accord dans le cadre du "dieselgate". En septembre, le constructeur avait pourtant exclu la proposition d'un juge de négocier un accord.
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02 janvier 2020
Le géant de l'automobile Volkswagen a indiqué jeudi 2 janvier être en discussion avec la fédération des associations allemandes de consommateurs, VZBV, pour trouver un accord dans le cadre du "dieselgate", l'affaire des moteurs diesel truqués pour laquelle le constructeur allemand est poursuivi en justice.
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"Volkswagen et la fédération des associations de consommateurs allemands VZBV sont convenus d'entamer des discussions concernant un possible règlement" du litige, indique le constructeur automobile. "Les discussions ne font que commencer et rien ne garantit qu'elles aboutiront à un règlement", ajoute-t-il. "Les deux parties sont convenues que les discussions devraient rester confidentielles".
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Plus de 30 milliards de dollars déjà dépensés par le groupe
Volkswagen est accusé d'avoir eu recours entre 2009 et 2015 à différentes techniques frauduleuses destinées à minimiser les émissions polluantes de certains moteurs diesel et essence de ses véhicules lors des essais d'homologation. La fraude porte sur plus de onze millions de véhicules construits par le groupe dans le monde et a d'ores et déjà coûté plus de 30 milliards de dollars au groupe en frais juridiques, amendes et dédommagements.
Une action de groupe exceptionnelle
A l'origine de l'action de groupe (class action) engagée par près d'un demi-million de plaignants affectés par le "dieselgate" en Allemagne contre le groupe, VZBV avait indiqué en septembre croire à une issue positive au vu des jugements d'une majorité de tribunaux locaux et régionaux jusqu'à présent favorables aux plaignants. Mais Volkswagen avait exclu la proposition d'un juge de négocier un accord.
"A ce jour, des centaines de milliers d'automobilistes conduisent les véhicules vendus, ce qui nous conduit à penser qu'il n'y a aucun préjudice et donc aucun fondement à ces plaintes", avait alors déclaré l'industriel, le jour de l'ouverture de ce procès d'une ampleur exceptionnelle devant le tribunal de Brunswick, situé près du siège du constructeur.
Avec Reuters (Edward Taylor, version française Marine Pennetier, édité par Jean-Michel Bélot)
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