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Les constructeurs automobiles ont-ils collectivement truqué les émissions polluantes de leurs véhicules diesel ? L’ouverture d’une information judiciaire visant Renault relance le scandale.
Qui sera le prochain ? Après Volkswagen, ce sont les constructeurs automobiles Fiat-Chrysler et Renault qui sont soupçonnés d’avoir triché sur les émissions polluantes de leurs véhicules diesel. Le Dieselgate est en train de changer d’échelle. Déjà ciblé par des rumeurs persistantes, Fiat-Chrysler a été accusé jeudi 12 janvier par l'Agence de protection de l'environnement américaine (EPA) d'avoir truqué quelque 100 000 véhicules diesel entre 2014 et 2016. Le lendemain, vendredi 13 janvier, n’aura pas porté chance à Renault : le parquet de Paris annonce avoir lancé la veille l'ouverture d’une information judiciaire.
Trois juges d'instruction sont chargés, selon l’agence Reuters, d'enquêter sur une éventuelle "tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués, avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre les marchandises dangereuses pour la santé de l'homme ou de l'animal". Une enquête qui fait suite à celle menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), ayant conclu à des anomalies et des "manquements présumés". Des dépassements de seuil également révélés par la Commission Royal l’été dernier.
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La quadrature du cercle pour les constructeurs
Pour les constructeurs, au-delà de leur image de marque, la facture pourrait être salée. Il n’y a qu’à voir le cas de Volkswagen. Alors que le groupe est parvenu début janvier à un projet d’accord avec le ministère américain de la Justice pour le règlement au civil et au pénal pour 4,3 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros), il avait déjà contracté courant 2016 un prêt relais de quelque 18 milliards d’euros. La facture totale pourrait donc dépasser les 20 milliards d’euros. Les autres constructeurs pris la main dans le pot de confiture savent à quoi s’en tenir.
Comment expliquer ce phénomène de triche généralisée ? A l’impossible équation que doivent résoudre les industriels, comme l’a décrypté L’Usine Nouvelle au début du scandale. Les voitures doivent être plus sûres, plus confortables, plus puissantes, moins gourmandes et moins polluantes, mais elles doivent toujours rester abordables. La tentation de truquer les émissions polluantes était trop forte pour Volkswagen, qui a cherché à s’imposer sur le marché américain avec des véhicules diesel d’entrée de gamme.
Une tentation d’autant plus forte que la triche était simple et, en apparence, invisible. Au cœur du scandale : les logiciels embarqués dans les calculateurs de contrôle moteur des véhicules, à la base de la stratégie moteur établi par le constructeur. Volkswagen - et sans doute ses concurrents - a manipulé ses logiciels de sorte à désactiver les systèmes de dépollution en conditions de roulage normal lors des tests. Ce qui fait dire aux équipementiers qui fournissent ces logiciels, Bosch en tête, que la responsabilité de la triche incombe aux constructeurs. Le débat devrait être relancé.
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