Vingt ans après le naufrage de l'Erika, où en est la surveillance maritime européenne et française ?
Le naufrage de l'Erika, c'était il y a vingt ans jour pour jour. Depuis, de nombreuses mesures ont été adoptées, en France comme en Europe, pour prévenir ce type de catastrophe écologique.
Il y a 20 déjà ans déjà, le 12 décembre 1999, le pétrolier Erika s'enfonce dans les eaux internationales, à une trentaine de milles au sud de la pointe de Penmarc'h (Finistère). Durant le naufrage, plus de 20 000 tonnes de mazout se répandent dans l'océan, provoquant une énorme marée noire sur les côtes françaises. Sur des centaines de kilomètres, les plages sont souillées et des dizaines de milliers d'oiseaux disparaissent. Au total, quelques 250 000 tonnes de déchets auront été générées, qu'il s'agisse de sable mazouté, de débris, ou encore d'eau contaminée.
Quels enseignements ont été tirés de cette catastrophe, ainsi que du naufrage du Prestige au large des côtes de Galice en 2002 (qui a déversé plus de 60 000 tonnes de mazout) ? En France comme au niveau européen, la surveillance et la sécurité des navires transitant dans les ports ont été largement renforcées, tout comme les moyens de lutte et de prévention contre la pollution en mer.
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