[Vidéo] Uber poursuit l’offensive dans les taxis volants (avec la Nasa)
L’entreprise californienne Uber a annoncé un partenariat avec la Nasa pour mettre au point des taxis volants. Le spécialiste du covoiturage mise sur des premiers vols à Los Angeles dès 2020.
Au moins dans les airs, elles ne seront pas considérées comme des concurrents des taxis. Les voitures volantes d’Uber pourraient très vite être aperçues dans le ciel : le patron du spécialiste du covoiturage Jeff Holden envisage les premiers essais à Los Angeles pour 2020, comme il l’a expliqué lors du Web Summit à Lisbonne mercredi 8 novembre. Le partenariat tout juste annoncé avec la Nasa donne du poids à ce projet qui prévoit le développement d’un système de contrôle du trafic aérien à basse altitude.
Dans une vidéo, Uber laisse entrevoir ce à quoi pourrait ressembler l’utilisation de ce drone électrique de quatre places rechargeable en quelques minutes. La réservation de l’engin s’effectuera sur application mobile, aussi facilement que pour une voiture. Les toits des immeubles serviraient de terminaux pour ces aéronefs à décollage et atterrissage vertical. La phase commerciale de ce projet dénommé Elevate devrait débuter en 2023 et ouvrir la voie à une large utilisation pour les Jeux Olympiques de 2028.
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Une multiplication de projets
L’annonce d’Uber n’est pas si étonnante : dans la multitude de projets de voitures volantes, le spécialiste du covoiturage fait figure d’acteur de poids. A l’automne 2016, Uber avait déjà marqué les esprits en publiant un livre blanc d’une centaine de pages décrivant dans le détail ce type de mobilité urbaine innovantes. Dans la foulée, l’entreprise avait débauché Mark Moore, l’expert voiture volante de… la Nasa. En 2016 encore, Uber commençait une collaboration avec A3, le centre d’innovation d’Airbus basé à San José pour tester un système de transport à la demande avec les appareils d’Airbus Helicopters.
Le projet d’Uber s’inscrit dans une tendance de fond : les possibilités offertes d’une part par les technologies d’autonomie des véhicules et d’autre part celles de la propulsion électrique proposent une refonte des architectures et des modèles économiques de la mobilité urbaine. A l’image de la Nasa avec le X-57, de Terrafugia avec TF-X, d’Airbus avec Pop.Up mais aussi des projets de Lillium, de Zee.Aero, tous envisagent l’irruption des petits aéronefs dans les villes dans les années à venir. Au-delà des effets d’annonce, charge à tous ces acteurs de faire sauter les verrous actuels, de la réglementation aux freins technologiques (autonomie des batteries, surchauffe dû au courant haute tension…) en passant par l’acceptation sociale.
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