[Vidéo] On a visité le futur métro du Grand Paris
Vendredi 2 octobre, Valérie Pécresse a inauguré l'exposition "Les lignes du design" à Saint-Ouen, en compagnie d'Henri Poupart-Lafarge, le président-directeur général d'Alstom, où a été dévoilée une voiture du futur métro du Grand Paris.
A quoi ressemblera le métro francilien du futur ? La présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a inauguré vendredi 2 octobre l'exposition "Les lignes du design", dédiée au réseau de transport en commun du Grand Paris, à la Fabrique du métro, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). A ses côtés, le président-directeur général d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge, a fait visiter une maquette grandeur nature du futur métro qui équipera les futures lignes 15, 16 et 17 (nord de la région parisienne).
Un métro XXL
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Plus d'espace, moins de place. C'est le paradoxe du futur métro du Grand Paris. "Le gabarit des voitures a été repensé pour gagner en espace, avec une largeur de 2,80 mètres, proche de celle du RER", a lâché en préambule Henri Poupart-Lafarge, président-directeur général d'Alstom, qui doit construire les 1000 voitures pour Ile-de-France Mobilités. "Nous avons choisi de repenser l'espace intérieur, pour privilégier le confort des personnes debout, en réduisant le nombre de sièges."
Ne vous attendez donc pas à vous délasser après une journée de travail, car les places assises devraient coûter cher. Sur les 1000 voyageurs, seuls 200 heureux élus y auront accès. Un luxe. Car les sièges ont été redessinés. Plus larges et plus hauts, ils seront équipés de prises USB.
Côté vitesse, le nouveau métro prendra une longueur d'avance. Une allure de croisière comprise entre 55 et 65 km/h, avec des pointes à 110, contre 25 km/h pour le notre bon vieux métro. Côté couleurs, exit le vert bouteille, place au bleu ciel, nouvelle charte graphique choisie par Ile-de-France Mobilités pour ses équipements de transport.
Rames automatisées et protocole sanitaire renforcé
Les futures rames seront entièrement automatisées, avec une large baie vitrée dans le wagon de tête, permettant une vision à 180 degrés. Plus épuré, l'intérieur des voitures promet d'être clair, entre le blanc cassé des murs et les différentes sources lumineuses, dont l'intensité (et la température) varieront en fonction du moment de la journée. "Une lumière qui réveille le matin et qui calme le soir", explique, réjoui, Thierry Dallard, président du directoire de la société du Grand Paris.
La crise sanitaire a aussi fait bouger les lignes. "Nous avons limité les surfaces d'appui pour les voyageurs, il y a moins de zones à toucher, poursuit-il, les éléments sont facilement nettoyables, car il n'y pas d'intervalle entre les différents éléments de structure".
Une commande à 680 millions d'euros pour Alstom
Le régulateur des transports d'Ile-de-France a confié la constructionde 63 rames du nouveau métro (MR SGP) en 2018 à Alstom. Un contrat à 680 millions d'euros pour l'équipementier ferroviaire. De quoi être à cheval sur le calendrier. "Le premier prototype devrait être testé courant 2021, assure Henri-Poupart Lafarge, les première livraisons auront lieu en 2023 et la mise en service en 2024. Nous y veillerons". "Le Grand Paris est un vitrine mondiale pour Alstom. Le nouveau métro sera un des plus performants et des plus avancés au monde", a-t-il conclu. Il n'est pas certain que les premiers tronçons des lignes 16 et 17 soient achevées en 2024 ; seule l'extension de la ligne 14 devrait être opérationnelle pour les Jeux olympiques.
Pour vous faire votre propre idée sur les nouvelles rames, rendez-vous à La Fabrique du métro, 50 rue Ardouin, à Saint-Ouen, à partir du samedi 3 octobre.
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