[VIDEO] La première mine sous-marine démarrera en 2019
La mine sous-marine de Solwara 1, au large de la Papouasie Nouvelle-Guinée, commencera à extraire de l’or, du cuivre et de l’argent début 2019, a annoncé la minière canadienne Nautilus Minerals.
Des engins miniers géants tout de blanc vêtus, raclant le fond de la mer de Bismarck, au large de la Papouasie Nouvelle-Guinée, pour en extraire l’or, l’argent et le cuivre. La vision fait frémir les environnementalistes et rêver les miniers, surtout une fois annoncée la teneur en cuivre (7%) des amas sulfurés qui constituent le minerai de cette mine sous-marine que la canadienne Nautilus Minerals compte exploiter à partir de 2019. Dans les mines terrestres, le minerai est considéré comme riche à partir de 1,8% et sa teneur moyenne est généralement inférieure à 1%.
Pour l’exploiter, Nautilus Minerals a conçu 3 engins miniers sous-marins télécommandés, dont le plus petit pèse 200 tonnes. Ils prélèveront sous 1500 mètres d’eau les amas sulfurés où se sont concentrés les métaux d’intérêt. "Je ne comprends pas pourquoi Nautilus Minerals, qui a conçu les premiers engins miniers sous-marins, ne valorise pas son savoir-faire d’équipementier", relevait Jack Lifton, expert des métaux stratégiques.
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Deux autres permis d'exploration
Mais Nautilus se veut, résolument, une compagnie minière. Forte de son expérience en Papouasie Nouvelle-Guinée, elle développe une autre mine sous-marine, au large du Mexique. Située dans la riche zone de Clarion-Clipperton, celle-ci a vu ses réserves estimées bondir de 410 millions de tonnes à 685 millions de tonnes de manganèse, nickel, cuivre et cobalt. Nautilus possède également un autre permis au large des îles Tonga.
L’Autorité internationale des fonds marins, agence des Nations unies en charge de l’attribution des permis à la fois aux gouvernements et aux compagnies minières, a attribué pour l’instant 26 permis d'exploration et un seul permis d'exploitation.
Découvrir l'assemblage de l'un des engins miniers de Nautilus en time lapse:
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