Victime d'une panne, l'Airbus A400M de la ministre de la Défense allemande reste cloué au sol
Si le vol aller s'effectue en A400M, le nouvel avion de transport militaire d'Airbus, le vol retour n'est pas garanti. Victime d'une panne de moteur, l'A400M n'a pas pu ramener la ministre de la Défense allemande de sa visite en Lituanie.
Les déconvenues continuent pour l'A400M d'Airbus. Alors que la ministre de la Défense allemande, Ursula von der Leyen, s'est rendue en Lituanie à bord d'un A400M, c'est à bord d'un avion de type Transall qu'elle est rentrée en Allemagne. Le gros porteur d'Airbus, étant victime d'une panne sur un moteur, n'a pas pu quitter le tarmac, note la RTBF. Ironie du sort, l'avion de type Transall, utilisé pour le vol du retour est justement celui que l'A400M doit remplacer.
Retards de livraison, dépassements de coût, problèmes de moteur,… Le parcours de l'A400M, le nouvel avion de transport d'Airbus, n'est pas de tout repos. Le prix de l'avion s'est envolé : de 154 millions d'euros l'unité à 181 millions d'euros. L'Allemagne, qui a commandé 53 A400M à l'avionneur Airbus, a récemment affirmé que des "défauts" des radars et des capacités défensives du premier appareil tactique livré ont été constatés. La ministre de la Défense avait alors annoncé que l'Allemagne ne paierait la totalité de la somme à Airbus que lorsque ces défauts seraient réglés.
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En outre, la ministre de la Défense allemande a déjà annoncé que l'Allemagne demanderait un dédommagement auprès d'Airbus pour le retard accumulé sur ce programme. Le pays qui devait posséder 17 A400M fin 2016, n'en a que 13 dans ses rangs.
Le 9 mai 2015, un A400M s'était crashé, lors d'un test, à Séville causant la mort de son équipage. Le programme de contrôle des moteurs aurait été mal installé lors de l'assemblage final, ce qui aurait conduit à une panne de moteurs et conduit au crash, a expliqué Airbus par la suite.
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