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Vers un Japon renucléarisé
Deux ans après l’accident de Fukushima, le nouveau Premier ministre japonais compte relancer les réacteurs les plus sûrs, revenant sur la décision de son prédécesseur de sortir de l’atome d’ici à 2040.
Le 11 mars 2011, un tsunami ravageait le nord du Japon et provoquait le troisième grand accident du nucléaire civil après Three Mile Island (Etats-Unis) en 1979 et Tchernobyl (Ukraine) en 1986. Depuis deux ans, la politique nucléaire japonaise est incertaine. Aujourd’hui, les 4 réacteurs endommagés de la centrale de Fukushima sont définitivement à l’arrêt. 13 réacteurs stoppés suite à l’accident sont maintenus en inactivité par le gouvernement. 35 ont progressivement été arrêtés pour maintenance périodique et n’ont toujours pas reçu l’aval des provinces qui les hébergent pour redémarrer. Deux sont en fonctionnement à la centrale d’Ohi. Deux autres sont en construction à Ohma et Shimane.
En septembre 2012, l’ancien gouvernement démocrate de Yoshihiko Noda s’était engagé sur une sortie de l’atome à l’horizon 2040. Mais les élections de décembre 2012 ont changé la donne. Le Premier ministre conservateur Shinzo Abe souhaite relancer les centrales nucléaires "les plus sûres". Une décision avant tout motivée par l’économie. La consommation de gaz naturel liquéfié (GNL) a augmenté de 30 % entre l’hiver 2011 et 2012, tandis que son prix s’est envolé de 35 %. Par ailleurs, la balance commerciale s’est dégradée de 50% à cause des importations d’énergie, provoquant le premier déficit commercial du pays depuis 30 ans. Ces remises en service sont aussi possibles grâce à la mise en place d’une nouvelle autorité de sûreté nucléaire, réellement indépendante de tout ministère, à l’instar de l’autorité française.
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Le ministre de l’Industrie, Toshimitsu Motegi, souhaite établir un nouveau plan énergétique pour l’Archipel d’ici la fin de l’année. En attendant, les pronostics vont bon train. Selon Luc Oursel, président du directoire d’Areva, 6 réacteurs pourraient redémarrer d’ici à la fin 2013. Au final, le groupe français prédit le redémarrage de deux tiers des réacteurs du parc. Le fournisseur canadien d’uranium Cameco s’attend pour sa part à voir redémarrer 6 à 8 réacteurs cette année. Lors d’une conférence de presse au Japon ce mardi 5 mars, Toshimitsu Motegi a estimé que le nombre de redémarrages en 2013 restait "imprévisible". "De nouvelles règles plus sévères seront adoptées en juillet et ensuite débuteront les passages en revue des réacteurs nucléaires", a-t-il précisé.
Ludovic Dupin
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