Vers un éclatement des activités du groupe Kindy
Kindy, le spécialiste de la chaussette, également positionné sur la chaussure pour enfants, a été placé en redressement judiciaire le 25 avril. Sept repreneurs ont fait part de leur intérêt pour une partie des activités. Une partie des emplois seront détruits.
Kindy SA a été placé en redressement judiciaire, mardi 25 avril, par le tribunal de commerce de Beauvais (Oise). Le holding qui regroupe à la fois le fabricant de chaussettes et ses filiales, spécialisées dans le e-commerce (The Socks Office) et dans les produits techniques (Sport Socks), bénéficiaient du régime de la sauvegarde depuis la mi-février.
"Sept offres de reprise ont été déposées, mais aucune pour l'ensemble des activités. La totalité des emplois ne pourra être sauvée", déplore Nathalie Crouzet, présidente du directoire de Kindy. Trois projets de reprise concernent l'activité chaussette. Ils permettraient, au mieux, de sauvegarder la moitié des 110 emplois du pôle et de l'usine de Molliens (Oise). Quatre candidats s'intéressent quant à eux à l'activité chaussure, qui emploie 45 personnes à Andrezé (Maine-et-Loire). Tous ne s'intéressaient qu'à la marque GBB, mais pas aux licences Catimini, IKKS ou Achile. Selon nos confrères du Figaro, les groupes Royer, propriétaire de Kickers, Chauss Europ et Little Mary sont en lice pour la reprise. Le groupe Royer a d'ores et déjà confirmé être sur les rangs.
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1.1796705 -7.48
Septembre 2022
Salaire ouvriers - Ensemble DE à RU
% sur dernier mois du trimestre précédent
129.6 +0.23
Septembre 2022
Indice mensuel du coût horaire du travail révisé - Salaires et charges - Tous salariés - Industrie manufacturière (NAF rév. 2 section C)
base 100 en décembre 2008
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Février 2022
Indice de prix d'importation de produits industriels − CPF 14.12 − Vêtements de travail
Base 100 en 2015
Fondé en 1863, la PME a fait les frais de la concurrence des pays à bas coût et de la crise des ventes textiles dans la grande distribution, où elle réalise 85 % de ses ventes. En décembre 2016, les emprunts et dettes financières à court terme s'élevaient à 2,5 millions d'euros. Le groupe a confirmé que les projets de reprise ne permettraient pas d'apurer l'ensemble du passif.
Guillaume Roussange
Vers un éclatement des activités du groupe Kindy
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