Pour Estelle Brachlianoff, la directrice générale adjointe de Veolia, rien ne devrait retarder le projet d’acquisition de Suez. Ce 28 octobre, un groupe de travail commun aux commissions des Affaires économiques et des finances à l'Assemblée nationale doit évoquer la possible fusion.
L'Usine Nouvelle. - La décision du tribunal judiciaire de Paris a ordonné le 9 octobre la suspension de la reprise de la part d’Engie dans le capital de Suez. Est-ce susceptible de bloquer le projet de Veolia ?
Estelle Brachlianoff. - Non, cette décision ne le retarde pas. Le calendrier est maintenu. Nous avons fait appel sur une question de principe. Le tribunal a dit que nous aurions dû contacter le comité social et économique de Suez pour lui présenter le projet. Or seule la direction de Suez est habilitée à le faire. Si elle nous le demande, nous l’exposerons avec plaisir.
Vous restez sur un horizon de douze à dix-huit mois ?
La reprise de la part d’Engie est toujours prévue dans ces délais, le temps que les autorités antitrust rendent leur verdict. Nous sommes actionnaires de Suez, mais pour l’instant pas décisionnaires.
En dehors des activités eau de Suez en France, pensez-vous céder d’autres activités, notamment à l’international ?
À l’international, les recoupements sont quasiment inexistants. Nos activités se complètent, comme en Amérique latine.
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