[ACTUALISE] - Lancé dans une restructuration, le géant français des services Veolia Environnement a annoncé devoir prendre de nouvelles mesures d'économies, jeudi 2 août. Il espère ainsi amortir le choc de la détérioration économique.
Les annonces de résultats se suivent… et se ressemblent. Pour résister dans un contexte économique morose, Veolia prend de nouvelles mesures d’économies. Parmi celles-ci, un gel d'investissements de 500 millions d'euros d'ici 2013 et des réductions de coûts. Veolia, qui signale "une détérioration du contexte économique à partir d'avril 2012", augmente ainsi de 50 millions d'euros son objectif d'économies en 2013 et 2015, indique le groupe dans un communiqué.
Pourtant, au premier semestre, le français est repassé dans le vert avec un bénéfice net de 153 millions d'euros, grâce à une base de comparaison favorable. En effet, le premier semestre 2011 avait été grevé par des exceptionnels. Il bénéficie aussi des premiers effets de son plan de restructuration lancé en décembre.
L'an passé à la même période, Veolia avait subi une perte nette de 67 millions.
Le bénéfice net est inférieur aux attentes des analystes, qui attendaient en moyenne 190 millions d'euros, selon Dow Jones. Le chiffre d'affaires est lui très légèrement supérieur aux attentes.
"Les revenus du semestre sont en croissance malgré la détérioration de l'environnement économique, en particulier en Italie et en France, qui a pesé sur les résultats", indique Antoine Frérot, le PDG de Veolia, cité dans le communiqué. "Compte tenu de ce contexte difficile, nous avons décidé d'accroître nos efforts de réduction des coûts et des investissements", explique-t-il.
La régie d'eau de Berlin
Le groupe a également fait part de sa volonté de vendre sa part de 24,95% dans la régie d'eau de Berlin s'il perd son statut d'opérateur, ont déclaré ses dirigeants jeudi.
"Nous voulons garantir notre droit d'opérateur, et c'est le genre de discussions que nous avons avec l'Etat de Berlin", a déclaré le directeur financier de Veolia, Pierre-François Riolacci, lors d'une conférence téléphonique.
"Si nous pouvons garantir ce droit, nous garderons évidemment notre part dans le contrat de Berlin. Si nous n'étions pas en mesure de protéger notre intérêt, c'est-à-dire de faire notre activité qui est d'opérer un contrat de gestion de l'eau, la question de notre participation serait sur la table", a-t-il ajouté. De son côté, le PDG de Veolia, Antoine Frérot, a précisé que Veolia souhaiterait dans ce cas vendre sa part.
La vente de Veolia transdev avant fin 2012 ?
Antoine Frérot a refusé de s'engager sur un délai quant à la vente de la part du groupe dans Veolia Transdev. En effet, le groupe a annoncé, il y a quelques semaines déjà, vouloir se désengager de sa filiale de transport collectif. Mais ce jeudi 2 août, le PDG du groupe a rappelé que la Caisse des Dépôts qui détient l'autre moitié de Veolia Transdev, s'était opposée au rachat de la part de Veolia par "un investisseur financier spécialisé dans les infrastructures".
"Nous sommes donc en discussions actives avec la Caisse pour élaborer une solution alternative qui permettrait à Veolia de récupérer la plus grande partie de l'investissement qu'elle a effectué dans le transport le plus rapidement possible", a-t-il déclaré.
Puis comme pour rassurer, il a fait valoir que le "programme de désendettement de 5 milliards d'euros pour la période 2012-2013 court sur deux ans. Au bout de sept mois, nous avons déjà effectué 3 milliards d'euros et nous avons donc 18 mois pour faire au moins les 2 milliards supplémentaires et je suis très confiant pour que nous dépassions ce chiffre".
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