Valneva recevra jusqu'à 23,4 M$ pour son vaccin contre le chikungunya
La biotech française développe un vaccin à injection unique contre cette maladie.
Valneva va recevoir jusqu’à 23,4 millions de dollars (21 M€) du CEPI (Coalition pour les Innovations en Préparation aux Epidémies) pour le développement et la fabrication d’un vaccin vivant atténué, à injection unique, contre le chikungunya.
Ce financement soutiendra l’obtention d’une AMM pour que le vaccin puisse être utilisé dans les régions frappées par l’épidémie, et pour obtenir une pré-qualification de l’OMS pour que les pays à revenus faibles et intermédiaires puissent avoir un meilleur accès au vaccin.
VOS INDICES
source
169 -5.59
Juillet 2023
PVC
Base 100 en décembre 2014
97 =
Juillet 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
131.1 -3.1
Juillet 2023
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
"Nous prévoyons d’entrer en étude pivot sur ce produit dès que possible, et en collaboration étroite avec la FDA, afin d’accélérer l’obtention d’une autorisation de mise sur le marché”, a déclaré Thomas Lingelbach, p-dg de Valneva, dans un communiqué.
Le candidat-vaccin de Valneva, baptisé VLA1553, a obtenu le statut de Fast Track de la FDA en décembre 2018 et une étude clinique de Phase 1 est actuellement en cours.
Une biotech spécialisée dans les vaccins
Issue de la fusion entre Vivalis et Intercell, en 2013, la biotech française Valneva possède dans son pipeline des vaccins contre le virus Zika ou encore la maladie de Lyme. Elle commercialise deux vaccins, contre l'encéphalite japonaise et contre le choléra.
Transmis par les piqûres des moustiques femelles Aedes, le chikungunya cause des fièvres aiguës, des douleurs au niveau des articulations et des muscles ainsi que des maux de tête, nausées et rougeurs. Depuis la réémergence du virus au Kenya, en 2004, le nombre de cas a été estimé à plus de 3,4 millions dans 43 pays et a été déclaré comme une menace importante pour la santé publique par l’OMS.