La grève lancée contre le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a cessé il y a une semaine sur le site UPM Stracel de Strasbourg (Bas-Rhin), mais les installations sont en fait toujours à l'arrêt. "On se doit d'avoir un effectif minimum sur le site, surtout à des postes clé, et malheureusement on ne l'a pas pour le moment, confie Yves Bernauer, délégué syndical FO. On a un fort taux d'absentéisme car les gens sont psychologiquement et physiquement atteints."
Selon le syndicaliste, la direction du site appartenant au groupe finlandais UPM-Kymmene essaie actuellement de trouver des solutions pour permettre la reprise de l'activité.
La papeterie va fermer et les 250 salariés attendaient depuis la semaine dernière des réponses de la direction quant à leurs revendications. Pour le moment, ils sont toujours dans l'attente. "On n'a pas de réponse, affirme Yves Bernauer. La direction n'a fait aucune proposition concrète, surtout sur les gros points qui risquent d'être bloquants à la fin", comme les congés de reclassement, les indemnités de licenciement et le sort des salariés de plus de 50 ans.
Les salariés, réunis en assemblée générale hier, ont du coup décidé d'engager "de nouvelles actions", sans doute à compter de la semaine prochaine, pour tenter de faire entendre leur point de vue.
130 futurs ex-salariés d'UPM Stracel pourraient à l'avenir être réembauchés sur le site dans le cadre du projet de reprise d'une partie des actifs par le duo VPK Packaging Group-Klingele Papierwerke.