Une exposition à la rencontre « des Usines et des Hommes »
Il vous reste jusqu’au 4 octobre pour aller jeter un œil averti à l’exposition "des Usines et des Hommes". Le travail photographique de Thierry Bouët reste en effet encore deux semaines sur les berges de la Seine à Paris (Port du Gros Caillou, face au Jardin flottant Niki de Saint Phalle). Les photos des chaînes de montage seront ensuite transférées sur des panneaux JCDecaux, au plus près de leurs usines d’origine.
Trente-cinq établissements de tailles intermédiaires se sont fait tirer le portrait. Thierry Bouet a même mis à jour, plus précisément, leurs entrailles, leurs machines. Et le moins qu’on puisse dire c’est que la «carte blanche» que lui avait accordé le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti) en partenariat avec l'Usine Nouvelle est loin d'évoquer les «Temps Modernes» de Charlie Chaplin. Fils d’industriel, Thierry Bouët a capté le mélange de blanc et de couleurs des usines. Un lieu construit et méthodique où les bras robotisés habillés de jaune ou d’orange jouxtent les hommes vêtus de bleu ou de blanc. Un lieu où la haute technologie se mêle au beau geste pour pouvoir sans cesse s’adapter à une production en perpétuel mouvement.
Un ouvrage regroupant les photos de l’exposition sera disponible en décembre 2015. De Fives, à Yves Rocher en passant par Clairefontaine ou Actia, livre et exposition sont une bonne façon d’observer les usines de notre temps. En attendant, une présentation des usines photographiées est disponible sur le site de L'Usine Nouvelle. Une façon de dépasser les images d’Épinal.
Une exposition à la rencontre « des Usines et des Hommes »
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