"Une école d'ingénieurs doit apporter une vision positive de la science", selon Nicolas Glady, directeur de Télécom Paris
Nicolas Glady, le nouveau patron de Télécom Paris, détaille sa feuille de route. Raison d’être, développement durable, féminisation… Il nous dit tout sur les ambitions et devoirs de son école.
L'Usine Nouvelle. - Après avoir occupé un poste de direction à l’Essec, vous, l’ingénieur, dirigez Télécom Paris. De retour à la maison ?
Nicolas Glady. - C’est bien pour cela que je l’ai fait. Après avoir été pendant dix ans l’ingénieur dans une école de commerce, j’avais envie de renouer avec mes premières amours. Je suis ravi de retrouver une école où la technologie est importante, avec des thématiques comme la physique quantique, le laser, la cybersécurité. Quand j’ai été nommé, j’ai tenu à rencontrer les chercheurs un par un, car ils traitent des sujets du moment.
Vous êtes arrivé dans un contexte sanitaire particulier. Comment cela s’est-il passé ?
La première chose que j’ai voulu faire, c’est de redéfinir la raison d’être de l’école. On entre dans une nouvelle alliance, on arrive avec un nouveau directeur. Ainsi, le 28 octobre 2019, Télécom Paris a quitté ses locaux du 13e arrondissement parisien pour rejoindre Palaiseau et les autres écoles de l’Institut polytechnique de Paris. Nous avons mené un grand travail de concertation avec des représentants des enseignants, du personnel et des étudiants. 75 % des enseignants-chercheurs ont participé. On a fait voter le résultat le 11 juin et inscrit notre raison d’être dans le règlement intérieur : «Former, imaginer, entreprendre pour concevoir des modèles, des technologies et des solutions numériques au service d’une économie et d’une société respectueuse de l’humain et de l’environnement.»
Ce qui veut dire…
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