Pour Jacky Lecuivre, son président, la dernière innovation de Coppernic devrait séduire les forces de sécurité et les polices aux frontières de nombreux États. Implantée à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), la société développe, depuis 2008, des terminaux mobiles professionnels pour la sécurité et la traçabilité des biens et des personnes. Bien implantée dans les transports (SNCF, RATP…), elle s’est distinguée en 2012 par la conception et la fourniture au Ghana de 33 500 terminaux d’authentification biométrique des citoyens venant voter aux élections.
Coppernic a lancé en 2016 un terminal mobile, le C-One e-ID, intégrant une double fonction de capture d’empreintes digitales et de reconnaissance faciale, combinée à des technologies de lecture des documents d’identité sécurisés des gouvernements de la planète. "Le capteur biométrique a été homologué aux États-Unis par le FBI", assure le dirigeant. Les algorithmes intégrés dans cet appareil indiquent en temps réel si la personne qui présente le document est bien celle qui est sur la photo. Ils comparent ses empreintes digitales à celles des fichiers centralisés. Enfin, le C-One e-ID peut assurer l’enrôlement des individus dans les pays confrontés à l’afflux de migrants, afin d’enregistrer leurs données sur une carte avec ou sans contact qui fera office de passeport biométrique. Coppernic a exposé les potentialités de son terminal à plusieurs délégations étrangères. Des clients l’auraient mobilisée sur la mise au point de pilotes. La PME de 36 employés s’emploie parallèlement à le décliner sous une forme simplifiée de tablette, moins coûteuse pour des pays en développement.
En 2016, Coppernic a réalisé 8 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 60 % à l’export.
Jean-Christophe Barla
