Un premier rapprochement entre PSA et GM : celui des syndicats
Pour parer aux conséquences sur l'emploi d'une alliance entre PSA Peugeot Citroën et General Motors, syndicats français et allemands lancent des perches.
Le rapprochement annoncé entre PSA et GM soulève la question des surcapacités en Europe et donc de la fermeture de quelques-uns des sites de deux constructeurs automobiles.
Côté français, le sort d'Aulnay (Seine-Saint-Denis) reste en suspens. PSA Peugeot Citroën n'a donné aucune indication sur l'après-C3. Il se borne à affirmer que la compacte sera produite en Seine-Saint-Denis jusqu'en 2014 et que les terrains du site ne seront pas vendus.
Côté allemand, plusieurs usines Opel seraient aussi sur la sellette. C'est le cas de sites comme Bochum (Allemagne) qui produit des Astra et Zafira, et celui d'Ellesmere (Grande-Bretagne) où est également assemblée l'Astra.
Des actions pour Aulnay
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Dans l'attente des détails de l'alliance, les syndicats français ne veulent pas rester les bras croisés. Selon une source syndicale contactée par L'Usine Nouvelle, une rencontre est prévue dans les prochaines semaines avec des représentants syndicaux allemands, sous la forme d'une première prise de contact.
A PSA Aulnay, les salariés restent mobilisés. Après une action réussie le 18 février, où l'intersyndicale avait réuni 2 000 personnes dans les rues de la ville, les organisations de salariés veulent profiter de l'impulsion.
Plusieurs actions sont prévues dans les prochaines semaines. L'intersyndicale d'Aulnay envisage notamment d'aller chercher la réponse à la lettre qu'elle avait adressée en fin d'année dernière à Nicolas Sarkozy.
La missive est restée pour le moment sans réponse. Le même courrier avait été adressé au candidat socialiste. François Hollande avait apporté son soutien aux salariés le 17 février.
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